Gillian Fletcher a déjà vaincu le cancer une fois.
En avril 2016, après plusieurs cycles cuisants de chimiothérapie, l’agente immobilière de Re/Max Group Four Realty à Fredericton, au Nouveau-Brunswick, y est finalement parvenue. Sa vie était alors censée revenir à la normale.
Cependant, seulement quelques mois après avoir été déclarée en parfaite santé, Gillian est affligée par la disparition de sa fille de 27 ans, Jami Springer, à Moncton. Selon Radio-Canada, la GRC considérait la disparition « suspecte » et avait confié l’enquête à son groupe des crimes graves.
Par la suite, en novembre 2016, le cancer de Mme Fletcher est réapparu. Cette fois-ci, il s’agissait d’un cancer de stade 4 et ses chances étaient très minces.
« La chimio me rend tellement malade », explique-t-elle au téléphone à la Fondation REALTORS Care®. « J’ai le sentiment que si je la poursuis, la chimio va m’achever avant la maladie et avant que je retrouve ma fille. »
C’est ce qui l’a amenée à aller chercher un traitement expérimental au Mexique. Engagée dans une course contre la montre, elle tente d’amasser rapidement 25 000 $ US pour les besoins de la procédure. Toute la communauté immobilière du Nouveau-Brunswick s’est ralliée autour d’elle à cette fin. Lors de la dernière assemblée générale annuelle, près de 2 000 $ ont été levés pour contribuer au traitement de Mme Fletcher.
« C’est vraiment à midi la veille de l’ouverture de l’AGA qu’on a lancé l’idée d’une collecte », explique Jamie Ryan, chef de la direction de l’Association des agents immobiliers du Nouveau-Brunswick. « Bon nombre de nos membres sont déjà saturés en matière de don; pourtant, en juste un après-midi, ils ont amassé près de 2000 $ pour elle. C’est tout simplement merveilleux. »
Mme Fletcher a dit être dépassée par la générosité et le soutien de ses collègues membres de l’ACI.
« Je leur suis immensément reconnaissante. Je traverse une année vraiment éprouvante. »
Elle a dit que sa profession lui a donné la force devant tant d’adversité et a fait d’elle une battante.
« La flexibilité de mon métier d’agente immobilière me permet de travailler à mon rythme, et juste de savoir que je peux compter sur les membres de l’ACI au besoin, je trouve ça fabuleux. »
C’est son désir de retrouver sa fille qui lui donne de la force. Même si Jami n’a pas été revue depuis le 31 août 2016, Gillian continue de garder espoir pour sa fille… et pour elle-même.
« Je ne cesse de le dire et de le répéter partout parce qu’on ne sait jamais quels genres de renseignements circulent ou si quelqu’un peut toujours aider. »
Son amie, Debbie Shorten, une agente immobilière d’Exit Realty Advantage et membre de l’ACI, a organisé pour Gillian un souper-bénéfice qui aura lieu le 27 avril au Kinsmen Centre de Fredericton.
« Gillian est la femme la plus forte que je connaisse, mais elle a besoin d’aide dans ce combat », a écrit Mme Shorten dans une publication sur Facebook.