Le 50e anniversaire d’une personne est un événement important, et la plupart des gens aiment le souligner par un souper spécial en famille, un gâteau et peut-être une fête. Garry Bhaura, quant à lui, souhaitait marquer cette étape en agissant concrètement au bénéfice de sa collectivité et de la planète.
M. Bhaura, courtier responsable chez RE/MAX President Realty à Brampton, en Ontario, et vice-président de L’Association canadienne de l’immobilier (ACI), a planté 50 arbres dans l’aire de conservation de Claireville lors d’un événement organisé en partenariat avec la Toronto and Region Conservation Authority et la Ville de Brampton. Il a déclaré qu’il souhaitait commémorer ce moment de sa vie par une action reflétant son engagement à laisser un impact positif sur l’environnement pour les générations futures.
Lors de l’événement, M. Bhaura a repris une citation de Martin Luther King datant de plusieurs décennies : « Que faites-vous pour les autres? »
« J’ai dit dans mon discours qu’aujourd’hui, nous avons répondu à cette question par l’action, en redonnant à la collectivité et à la planète. Chaque arbre que nous plantons est un symbole d’espoir collectif et un pas vers un monde plus durable. Chaque fois que nous plantons un arbre, nous ne plantons pas seulement un arbre, nous plantons l’espoir d’un monde plus durable pour les générations futures. Je n’ai pas planté ces arbres pour moi. »
Parmi les participants figuraient Patrick Brown, maire de Brampton, Rod Power et Rowena Santos, conseillers municipaux, Gurpartap Toor, conseiller régional, Hardeep Grewal, député provincial, Don Kottick, président de Sotheby’s International Canada, Larry Cerqua, président sortant de l’ACI, Winson Chan, vice-président des ventes chez Tridel et administrateur régional, Ontario, de l’ACI, ainsi que des membres de l’équipe de l’agence immobilière RE/MAX President Realty.
Les espèces d’arbres plantées sont l’érable rouge, l’épinette blanche, le micocoulier, le peuplier faux-tremble et le chêne à gros fruits, tous indigènes en Amérique du Nord. Planter des espèces indigènes est particulièrement important pour assurer la résilience de l’écosystème. Ces arbres sont adaptés à l’environnement local, favorisent la biodiversité et nécessitent moins d’entretien. Les espèces indigènes contribuent également à préserver le paysage naturel de la région et à empêcher les espèces envahissantes de prendre le dessus, garantissant ainsi la durabilité à long terme. Ce geste laisse un héritage tangible, que M. Bhaura a hâte d’aller voir régulièrement, au fur et à mesure que les arbres mûrissent, même s’il doit s’arrêter brièvement en se rendant au travail.
Alors que M. Bhaura avait prévu deux heures pour planter les arbres, lui et ses collègues bénévoles ont réussi à planter les 50 arbres en une demi-heure, grâce à l’enthousiasme des participants. Chaque arbre a été planté par trois ou quatre personnes, qui se sont occupées de creuser des trous, d’étendre du paillis et d’arroser.
« J’ai toujours eu à l’esprit de contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique, pour la durabilité de notre planète, et de planter des arbres, explique-t-il. Mais cela ne s’arrête pas là. Ce projet ne fait que commencer. J’ai les bonnes personnes avec moi. Nous allons reproduire cette activité chaque année, ou peut-être deux fois par année. »
M. Bhaura cherche depuis longtemps à redonner à la collectivité, une mission qu’il s’est donnée lorsqu’il a émigré de l’Inde pour s’établir à Toronto en 1995. Il cuisinait alors pour des personnes sans domicile fixe et vivant dans des refuges. Aujourd’hui, M. Bhaura souhaite inspirer les autres à agir. Même si une seule personne plante un arbre, il considère qu’il a réussi.
« J’encourage les membres de mon équipe et je leur dis que s’ils plantent un arbre chaque année, ensemble nous planterons beaucoup d’arbres, et ces arbres sont source de vie. »
Selon M. Bhaura, les arbres ne servent pas qu’à fournir de l’oxygène, essentiel à la vie sur la planète, mais aussi à embellir la région. Les arbres sont situés à proximité du sentier de l’aire de conservation de Claireville, de sorte que les promeneurs pourront les voir.
« C’est un très beau sentier dans cette région, dit M. Bhaura. Je m’y promène généralement chaque semaine, ou j’y passe à vélo. C’est près de chez moi et de mon bureau. Rien que de les regarder, de voir les feuilles s’envoler au vent, c’est une sensation très spéciale. »
M. Bhaura dit avoir reçu de nombreux appels téléphoniques d’autres personnes désireuses de s’impliquer, de sorte que le prochain événement promet d’être un effort communautaire encore plus important.
« Cela m’a procuré une grande satisfaction. C’était un sentiment immense, celui d’avoir fait quelque chose pour les autres. C’est l’un des meilleurs sentiments que je n’ai jamais éprouvés. Ma mère m’a dit que j’avais fait du bon travail, que je devrais faire cela plus souvent. Mon père m’a dit la même chose. Mes enfants étaient fiers, mon épouse était enthousiaste. Mes amis étaient là. C’était un moment inoubliable. »